dimanche, novembre 26, 2006
dimanche, novembre 19, 2006
HCB
Mais comment faisait-il ???
Plus tard, bien sûr, apparurent les très beaux viseurs à miroir type SBOOI, puis le légendaire viseur des Leica M... mais l'artiste n'a pas eu de besoin de çà pour produire certains de ses plus beaux chef d'oeuvres!
Viseurs de type Galilée sur Leica IA
Le premier Leica d'Henri Cartier-Breson, exposé à la Fondation HCB.
(photo Leica IIIf, elmar 3,5/50)
En découvrant à la Fondation HCB le premier Leica d'Henri Cartier-Bresson, c'est bien la question qu'on se pose. Pour viser avec ce Leica I, dépourvu de viseur intégré (et bien sûr de télémètre) il faut utiliser le minuscule viseur de type Galilée plaçé sur le dessus de l'appareil. Quelques jours plus tard j'ai pû en tenir un dans les mains (à la foire photo de Palavas), et regarder dedans. C'est franchement minuscule, inconfortable, et d'une précision pas vraiment diabolique. Quand en pense que pratiquement toutes ses photos n'ont jamais été recadrées et que son cadrage et ses compositions étaient justement réputé pour être "au milimètre" -et ce dès ses premières photos des années 30, celles prises avec cet appareil- on ne peut que se poser la question.
(photo Leica IIIf, elmar 3,5/50)
En découvrant à la Fondation HCB le premier Leica d'Henri Cartier-Bresson, c'est bien la question qu'on se pose. Pour viser avec ce Leica I, dépourvu de viseur intégré (et bien sûr de télémètre) il faut utiliser le minuscule viseur de type Galilée plaçé sur le dessus de l'appareil. Quelques jours plus tard j'ai pû en tenir un dans les mains (à la foire photo de Palavas), et regarder dedans. C'est franchement minuscule, inconfortable, et d'une précision pas vraiment diabolique. Quand en pense que pratiquement toutes ses photos n'ont jamais été recadrées et que son cadrage et ses compositions étaient justement réputé pour être "au milimètre" -et ce dès ses premières photos des années 30, celles prises avec cet appareil- on ne peut que se poser la question.
Viseurs de type Galilée sur Leica IA
lundi, octobre 16, 2006
samedi, octobre 14, 2006
Posemètres
Photographier avec un appareil télémétrique un peu ancien, comme un Leica III, nécessite de savoir estimer ou mesurer la lumière pour règler correctement le couple vitesse-diaphragme. Le mieux est encore d'utiliser un posemètre dit "à main", autonome et qui permet une grande souplesse dans la façon de mesurer.
En voilà deux qui conviennent parfaitement: le Weston Master V (1963) et le Gossen Lunasix 3 (1966). Ces deux posemètres utilisent des cellules différentes: au sélénium pour le Weston, au CdS (sulfure de cadmium) pour le Gossen. Du coup le premier ne nécessite pas de pile (un avantage quand justement on utilise un appareil sans pile), tandis que le second en utilise deux (un problème potentiel car la pile au mercure d'origine (PX625 ou PX13 de1,35V) n'est plus vendue; il faut soit utiliser des piles modernes de 1,55V et re-étalonner la cellule, soit trouver des piles zinc-air Z625 assez coûteuses et d'une durée de vie limitée (18 euros la paire!), ou alors se procurer un adaptateur vendu par Gossen qui permet d'utiliser des piles à l'oxyde d'argent plus courantes (SR44, 1,55V) sans re-étalonnage de la cellule).
Le Master V est un bel objet tout en métal, d'une esthétique qui s'accorde très bien au Leica des années 50. Plus petit que le Lunasix, il est parfait pour un usage "sur le terrain", notemment en photographie urbaine. De plus son échelle indique tous les chiffres intermédiaires pour les vitesses et les diaphragmes. Son cadran s'en trouve un peu surchargé mais on retrouve ainsi "en toutes lettres" les vitesses à l'ancienne du Leica III : 1/25, 1/50, 1/100 et 1/200...
Le Lunasix 3 est un peu plus (trop?) volumineux. D''aspect classique et de construction professionelle, il fait moins "vintage" que le Weston. Plus fiable car l'élément au CdS vieillit mieux que le selenium, il est également d'une sensibilité aux basses lumières exceptionelle (-4EV) et prêt à faire face à toutes les situations.
A l'usage, les deux posemètres sont très similaires. Ils possèdent tous les deux le blocage de l'aiguille (on effectue la mesure en appuyant sur un bouton, puis la mesure est mémorisée quand on relache le bouton) et possèdent deux échelles de mesure pour les basses et les hautes lumières. Cependant, le changement d'échelle est effectuée par le bouton de mise en marche à deux positions pour la Lunasix, alors qu'il nécessite de rabattre un cache perforé pour la Weston. Les deux mains sont nécessaire pour la manoeuvre: un petit avantage à la Lunasix.
Autre différence, avec le Weston on vise "à la verticale", le cadran de lecture face à soi, tandis qu'avec le Lunasix on effectue la visée "à l'horizontale", en pointant le posemètre vers le sujet. A l'usage on peut préfèrer l'une ou lautre méthode. La visée du Lunasix est plus instinctive, mais celle du Weston permet d'observer le mouvement de l'aiguille pendant la lecture.
Enfin, toutes les deux mesurent la lumière réfléchie mais peuvent être utilisées en mode lumière incidente. Avec le Weston, il faut utiliser un accessoire indépendant: l'"Invercone" qui se clipse sur la cellule. De façon plus commode, il suffit de faire coulisser un petit clapet sur le Lunasix. A préfèrer si on utilise régulièrement la mesure en lumière incidente!
Côté budget, il faut savoir que si ces deux cellules ne sont plus vendues neuves, des modèles très proches sont toujours fabriqués: l'Euromaster II qui reprend à peu près le design du Weston Master V, et le Lunasix 3S de Gossen, qui utilise maintenant des piles contemporaines. Si ces modèles neufs sont assez coûteux (plus de 300 euros pour la Lunasix!), les deux modèles anciens sont assez courant sur la marché de l'occasion, avec des prix souvent abordables pour le Master V mais plus chers et parfois exagérés pour le Lunasix (surtout si il réclame un adaptateur de pile ou un étalonnage). Enfin pour les fauchés (!), les allergiques à la techniques, ou ceux qui ne veulent pas s'encombrer, il existe la règle des f/16 et le posemètre en papier, à télécharger gratuitement et qui conviendra très bien pour les situations courantes avec un film noir et blanc un peu tolérant!
En voilà deux qui conviennent parfaitement: le Weston Master V (1963) et le Gossen Lunasix 3 (1966). Ces deux posemètres utilisent des cellules différentes: au sélénium pour le Weston, au CdS (sulfure de cadmium) pour le Gossen. Du coup le premier ne nécessite pas de pile (un avantage quand justement on utilise un appareil sans pile), tandis que le second en utilise deux (un problème potentiel car la pile au mercure d'origine (PX625 ou PX13 de1,35V) n'est plus vendue; il faut soit utiliser des piles modernes de 1,55V et re-étalonner la cellule, soit trouver des piles zinc-air Z625 assez coûteuses et d'une durée de vie limitée (18 euros la paire!), ou alors se procurer un adaptateur vendu par Gossen qui permet d'utiliser des piles à l'oxyde d'argent plus courantes (SR44, 1,55V) sans re-étalonnage de la cellule).
Le Master V est un bel objet tout en métal, d'une esthétique qui s'accorde très bien au Leica des années 50. Plus petit que le Lunasix, il est parfait pour un usage "sur le terrain", notemment en photographie urbaine. De plus son échelle indique tous les chiffres intermédiaires pour les vitesses et les diaphragmes. Son cadran s'en trouve un peu surchargé mais on retrouve ainsi "en toutes lettres" les vitesses à l'ancienne du Leica III : 1/25, 1/50, 1/100 et 1/200...
Le Lunasix 3 est un peu plus (trop?) volumineux. D''aspect classique et de construction professionelle, il fait moins "vintage" que le Weston. Plus fiable car l'élément au CdS vieillit mieux que le selenium, il est également d'une sensibilité aux basses lumières exceptionelle (-4EV) et prêt à faire face à toutes les situations.
A l'usage, les deux posemètres sont très similaires. Ils possèdent tous les deux le blocage de l'aiguille (on effectue la mesure en appuyant sur un bouton, puis la mesure est mémorisée quand on relache le bouton) et possèdent deux échelles de mesure pour les basses et les hautes lumières. Cependant, le changement d'échelle est effectuée par le bouton de mise en marche à deux positions pour la Lunasix, alors qu'il nécessite de rabattre un cache perforé pour la Weston. Les deux mains sont nécessaire pour la manoeuvre: un petit avantage à la Lunasix.
Enfin, toutes les deux mesurent la lumière réfléchie mais peuvent être utilisées en mode lumière incidente. Avec le Weston, il faut utiliser un accessoire indépendant: l'"Invercone" qui se clipse sur la cellule. De façon plus commode, il suffit de faire coulisser un petit clapet sur le Lunasix. A préfèrer si on utilise régulièrement la mesure en lumière incidente!
Côté budget, il faut savoir que si ces deux cellules ne sont plus vendues neuves, des modèles très proches sont toujours fabriqués: l'Euromaster II qui reprend à peu près le design du Weston Master V, et le Lunasix 3S de Gossen, qui utilise maintenant des piles contemporaines. Si ces modèles neufs sont assez coûteux (plus de 300 euros pour la Lunasix!), les deux modèles anciens sont assez courant sur la marché de l'occasion, avec des prix souvent abordables pour le Master V mais plus chers et parfois exagérés pour le Lunasix (surtout si il réclame un adaptateur de pile ou un étalonnage). Enfin pour les fauchés (!), les allergiques à la techniques, ou ceux qui ne veulent pas s'encombrer, il existe la règle des f/16 et le posemètre en papier, à télécharger gratuitement et qui conviendra très bien pour les situations courantes avec un film noir et blanc un peu tolérant!
dimanche, septembre 17, 2006
Art industriel
Camera as a form of art, ou un objet industriel peut-il être de l'art?
En tous cas, cet apareil 24/36 à visée télémétrique fabriqué en 1940 à Kharkov (Ukraine) est tout à fait capable de provoquer des émotions - par lui-même et en dehors des photos qu'il est susceptible de prendre. Les soins apportés à la réalisation de chaque pièce, l'aspect métallique qui semble le rendre indestructible et la gravure en cyrillique évoquent un époque disparue et donnent envie de le faire revivre. Et de fait il fonctionne toujours!
Fed 1d n°131353. Copie russe du Leica II le Fed 1 a été produit de 1934 à 1955.
Fed 1d n°131353. Copie russe du Leica II le Fed 1 a été produit de 1934 à 1955.
jeudi, septembre 07, 2006
Sur la plage
jeudi, août 24, 2006
Epilobe et ses copines
Epilobe des moraines (Queyras)
??? Queyras, en bord de torrent
Saxifrage jaune des montagnes (?), Col de la Croix du Bonhomme (73)
Campanule (de Scheuchzer ?), Col de la Croix du Bonhomme (73).
Si vous en savez plus que moi sur ces beautés des montagnes et leurs copines, aidez moi à les identifier...
(Août 2006, Nikon FM, Nikkor 2,8/55)
??? Queyras, en bord de torrent
Saxifrage jaune des montagnes (?), Col de la Croix du Bonhomme (73)
Campanule (de Scheuchzer ?), Col de la Croix du Bonhomme (73).
Si vous en savez plus que moi sur ces beautés des montagnes et leurs copines, aidez moi à les identifier...
(Août 2006, Nikon FM, Nikkor 2,8/55)
vendredi, juillet 14, 2006
Lac Balaton
Sur les rives désertes du lac Balaton (Hongrie), chaises en plastiques, abris métalliques, rembardes et poubelles composent au petit matin un paysage surréaliste comme je les aime. (Leica IIIf, elmar 3,5/50)
Une série de douze photos sur ma page Flickr.
mardi, juillet 04, 2006
Summertime
samedi, juin 03, 2006
Rencontre
lundi, mai 22, 2006
Infidèle
mercredi, mai 17, 2006
vendredi, avril 21, 2006
Leica III
Parmi les nombreuses - mais parfois obscures - motivations de l'utilisateur contemporain de Leica télémétrique figure sans doute le sentiment diffus d'accéder ainsi à une véritable légende. Ce petit montage le montre, le Leica III a été pendant de très nombreuses années et jusqu'à la moitié des annés 1950 l'outil de prédilection des plus grands photographes de presse, ici tous membres de la rédaction de Life photographiés avec leur appareil: David D. Duncan, Eric Schaal, W. Eugene Smith, N.R. Farbman, James Jarché, Lisa Larsen. Le petit boitier a aussi été immortalisé par Andreas Feininger dans sa photo de 1955, "The photojournalist" qui est un portrait du jeune Dennis Stock (Magnum) et de son Leica IIIf:
Et bien sûr il a été jusqu'à l'arrivée du Leica M l'outil du plus grand, Henri Cartier-Bresson (photographié ici avec son leica M3):
Alors, si bien sûr ce n'est pas l'appareil mais bien le photographe qui fait la photo, il n'y a pas a dire, tenir ce vénérable boitier au creux de la main et voir le monde à travers son (petit!) viseur, c'est bien un peu accéder à un petit bout du mythe... Et de là à penser que le bel objet se permettrait parfois de suggérer ou d'inspirer à son utilisateur "un certain regard"... il n'y a qu'un pas - auquel je crois !
vendredi, mars 31, 2006
Manif
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